[NEWSLETTER RETROSPECTIVE 2024] Une année d’engagement et de solidarité

Chèr·es adhérent·es, abonné·es et partenaires,

En ce début d’année, nous vous invitons à revenir sur 2024, une année marquée par des défis majeurs et des avancées significatives dans nos actions pour les droits humains à travers le monde. Grâce à votre soutien et à celui de nos partenaires, AEDH a poursuivi son engagement en faveur de la dignité, de la justice et de l’égalité.

Dans cette newsletter, découvrez les temps forts de nos projets, les actions qui ont marqué l’année et les événements qui ont renforcé notre mission. Continuons à bâtir ensemble un monde plus juste et solidaire.

ACTUALITES DE CETTE ANNEE EN COLOMBIE :
  • En janvier 2024, le Conseil de sécurité de l’ONU a réaffirmé son soutien au processus de paix en Colombie, mettant en avant les progrès dans la réforme rurale et l’inclusion des femmes.
  • Le 28 juin 2024 ont été célébrés les 2 ans du Rapport Final de la Commission de la Vérité et de la Réconciliation, l’occasion de faire le bilan du chemin parcouru vers la paix, 8 ans après la signature des Accords de Paix avec les FARC-EP et la mise en place de la politique de “Paix Totale” du président G. Petro.
  • Le 15 octobre 2024, un décret a été signé par le gouvernement faisant des communautés autochtones des “autorités environnementales”.
  • Le 13 novembre 2024, le Congrès de la République a approuvé l’interdiction du mariage et unions forcées des enfants.
FOCUS SUR BUENAVENTURA ET LA VALEE DU CAUCA : 

Cette année a eu lieu la COP 16 à Cali, qui a encouragé les initiatives locales : Construction de la plus grande fresque du monde avec quatre millions de bouchons en plastique et la mise en place d’un plan de réintégration des personnes sans-abris.

Luttes contre les violences basées sur le genre :

Au Gabon, le projet ACT VBG s’attaque aux violences basées sur le genre (VBG) en soutenant les OSC locales, en renforçant les systèmes de protection et en sensibilisant les populations à une approche inclusive et transformative.

Sensibilisation et plaidoyer :

Dans le cadre de ce projet, et grâce à une collaboration entre les organisations de la société civile gabonaise, les institutions nationales (notamment la Police Nationale et la Direction Générale des Droits de l’Homme) ainsi qu’un consortium d’acteurs internationaux, une note de position a été élaborée pour proposer des solutions concrètes face aux défis persistants au Gabon.

Prise en charge des victimes de VBG :

Mise en place d’un dispositif d’accompagnement avec une permanence téléphonique, offrant des consultations gratuites pour les victimes.

Soutien direct à 57 % de femmes victimes, incluant des démarches juridiques et un accompagnement psycho-social.

Renforcement des capacités locales :

Formation des animateurs du Réseau Femme Lève-Toi à l’Approche Orientée Changement appliquée à la mobilisation sociale (AOC-MS), impliquant des acteurs variés : leaders religieux, jeunes filles, officiers de police judiciaire, etc.

Sensibilisation par l’art : le “Challenge Stop VBG” :

Organisée par le Réseau Femme Lève-Toi (ReFLeT) dans le cadre du projet ACT VBG, cette initiative a mobilisé des artistes de talents variés (chanteurs, danseurs, slameurs, peintres, sculpteurs et photographes) pour sensibiliser le public aux violences faites aux femmes. La grande finale, financée par l’Ambassade de France a eu lieu le 2 novembre à l’Institut Français.

Marche pour dire non aux violences faites aux femmes :

Le Réseau Femme Lève-Toi a participé activement à la « Marche STOP VBG » organisée par le Ministère des Affaires Sociales du Gabon. Cet événement a réuni des OSC locales et des membres de la société civile pour porter un plaidoyer fort contre les violences faites aux femmes.

En République Démocratique du Congo, les projets RISC et PP-DDH continuent de soutenir les défenseur.se.s des droits humains, notamment ceux engagés dans la protection de l’environnement et des droits des communautés locales.

Activités réalisées en 2024 :

Brochure de vulgarisation pour permettre une meilleure appropriation des textes de lois par les défenseur·ses et le grand public :

En collaboration avec des organisations partenaires congolaises et internationales, AEDH a publié une ressource pratique intitulée « Comprendre la loi de protection des défenseurs des droits de l’homme en RDC ». Ce guide illustré rend accessible la Loi n° 23/027 du 15 juin 2023, promulguée pour garantir la protection des défenseur·ses des droits humains (DDH).

🔎 Objectifs de la brochure :

  • Explications claires et accessibles des droits et devoirs des DDH, ainsi que des mécanismes de protection prévus par la loi.
  • Obligations de l’État et sanctions applicables en cas de violation des droits des DDH.
  • Approche illustrée, enrichie par des exemples concrets pour faciliter la compréhension du texte légal.

🌍 Impact : Cette initiative vise à renforcer la capacité des DDH à se protéger et à revendiquer leurs droits en milieu hostile, tout en sensibilisant le grand public et les institutions aux enjeux de leur protection.

Rapport de plaidoyer sur les DDH de l’environnement, proposant des recommandations concrètes pour leur protection :

En partenariat avec des organisations locales et internationales, AEDH a co-publié le rapport « Défenseur·se·s de l’environnement : Le combat pour la protection de la nature en République Démocratique du Congo ».

🔍 Enjeux documentés :

  • Les risques accrus pour les DDH liés à l’exploitation des ressources naturelles.
  • Les pressions exercées par les acteurs économiques et les obstacles juridiques et institutionnels rencontrés par les défenseur·ses de l’environnement.

🎯 Objectifs du rapport :

  • Alerter les autorités congolaises et internationales sur les violations des droits humains touchant les défenseur·ses de l’environnement.
  • Faire connaître leur engagement et leur rôle crucial dans la préservation de l’environnement.
  • Proposer des recommandations concrètes pour améliorer leur protection.

🌍 Impact : Ce document constitue une base essentielle pour le plaidoyer national et international, mettant en lumière les défis spécifiques rencontrés par les DDH environnementaux en RDC.

Événements marquants :

Pré-session de l’EPU de la RDC :

Le 29 août 2024, Agir Ensemble et le Forum des Activistes pour la Promotion des Droits des Peuples Autochtones (FDAPID) ont participé à la pré-session du troisième cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la République Démocratique du Congo (RDC), organisée à Genève.

Introduites en 2012, les pré-sessions de l’EPU ont un double objectif :

1️⃣ Offrir une plateforme internationale de plaidoyer aux organisations de la société civile et aux institutions nationales des droits humains, afin d’informer les représentants des États membres de l’ONU sur la situation des droits humains dans le pays examiné.
2️⃣ Permettre aux missions permanentes de l’ONU de recueillir des informations de première main, facilitant ainsi l’élaboration des recommandations qui seront formulées lors de l’EPU officiel.

Au cours de cette pré-session, cinq grandes thématiques liées aux droits humains ont été abordées, permettant un état des lieux des avancées et des défis persistants en RDC, ainsi qu’un suivi des recommandations précédemment émises au gouvernement congolais.

En parallèle, des réunions bilatérales ont été organisées avec les missions permanentes des Nations Unies, renforçant ainsi le plaidoyer en faveur d’une prise en compte effective des préoccupations de la société civile congolaise.

La participation d’AEDH à cet événement s’inscrit dans son engagement continu pour la protection des défenseur·e·s des droits humains et le renforcement des droits fondamentaux en RDC, notamment à travers les projets RISC et PP-DDH.

Défenseur·es : Renforcer les capacités et promouvoir la protection des DDH :

En 2024, le projet Défenseur·es a intensifié ses efforts pour protéger et renforcer les capacités des défenseur·se·s des droits humains face à un environnement de plus en plus complexe. Voici les réalisations phares :

  • Formation des membres de la PDH : Sensibilisation et renforcement des capacités des organisations travaillant dans le secteur des droits humains sur la protection des DDH ;
  • Formation de formateur.ices sur la sécurité physique des DDH en République du Congo : Développer la compréhension et la maîtrise des outils de gestion quotidienne de la sécurité d’une quinzaine de DDH congolais et les accompagner dans l’élaboration, la diffusion et la mise en œuvre de plan de sécurité ;
  • Sensibilisation des représentations diplomatiques : Ateliers de sensibilisation auprès des agents du MEAE et de l’AFD en Côte d’Ivoire et à Madagascar sur les droits humains et la protection des DDH en vue d’une meilleure intégration de ces enjeux dans leurs pratiques ;
  • Renforcement des réseaux locaux : Soutien à la structuration de réseaux de DDH pour assurer leur durabilité et leur efficacité dans des contextes variés, et appui financier à la mise en œuvre d’activités.

Un nouvel outil pour une meilleure inclusion et protection : la Note d’orientation

Face aux défis croissants rencontrés par les défenseur·es des droits humains, AEDH et ses partenaires ont élaboré une note d’orientation dans le cadre du projet Défenseur.es. Ce document, issu d’un processus participatif dans dix pays, propose des pistes concrètes pour intégrer la protection des DDH dans le secteur de la solidarité et de la coopération internationale.

Ces actions vont se poursuivre en 2025 pour renforcer davantage la protection et les moyens d’action des défenseur·se·s.

Le projet WHRD Window – Safety Net a pour objectif principal d’améliorer la sûreté, la sécurité et la santé des femmes défenseuses des droits humains (FDDH) grâce à un soutien financier d’urgence en cas de danger.

UN EVENEMENT MARQUANT : JOURNEE INTERNATIONALE DES DEFENSEUSES DES DROITS HUMAINS A GENEVE : 

La Journée internationale des défenseuses des droits humains est une occasion annuelle de reconnaître et de soutenir les femmes qui militent pour les droits humains et l’égalité de genre à travers le monde. Ces femmes jouent un rôle crucial dans la promotion de la justice, de la paix et de l’égalité, souvent au péril de leur propre sécurité.

Le 28 novembre 2024, à Genève, Agir Ensemble a participé à un événement organisé par le Women’s Peace & Humanitarian Fund (WPHF) pour marquer cette journée. Le WPHF est une initiative mondiale qui soutient les organisations locales dirigées par des femmes dans les domaines de la paix et de l’action humanitaire. Cet événement visait à mettre en lumière l’importance du soutien aux femmes défenseuses des droits humains, en soulignant leur rôle essentiel dans la promotion de la paix et de l’égalité.

Lors de cet événement, diverses activités ont été organisées, notamment des tables rondes, des témoignages de défenseuses des droits humains et des discussions sur les défis auxquels elles sont confrontées. L’accent a été mis sur la nécessité de fournir un soutien financier et logistique aux femmes défenseuses, ainsi que sur l’importance de créer des réseaux de solidarité pour renforcer leur sécurité et leur efficacité.

La participation d’Agir Ensemble à cet événement reflète son engagement continu à soutenir les femmes défenseuses des droits humains, notamment à travers des initiatives telles que le projet WHRD Window – Safety Net, qui vise à améliorer la sûreté, la sécurité et la santé des femmes défenseuses grâce à un soutien financier d’urgence en cas de danger.

Ce soutien, vital dans les pays touchés par des conflits et des crises, aspire à permettre à toutes les femmes de surmonter les défis sécuritaires et de continuer à défendre leurs droits et ceux de leurs communautés.

LETTRE OUVERTE AUX NATIONS UNIES : FEMMES, PAIX ET SECURITE :

En 2024, AEDH s’est joint à plus de 600 organisations dans une lettre ouverte adressée aux Nations Unies, appelant à un renforcement des engagements en faveur de la protection des femmes dans les zones de conflit.

Les recommendations principales :

1️⃣ Prévenir et mettre fin aux conflits
→ La meilleure manière de protéger les droits des femmes et des filles dans les zones de crise est d’éviter que ces conflits n’éclatent. 

2️⃣ Réformer le Conseil de sécurité pour plus de transparence et de justice
→ Face aux conflits en cours, le Conseil de sécurité de l’ONU doit adopter une approche plus représentative, démocratique et responsable.

3️⃣ Défendre les droits humains, en particulier ceux des femmes et des filles
→ Il est primordial de garantir le respect des droits civils, politiques, économiques et sociaux des femmes. L’ONU doit œuvrer à l’abolition des lois discriminatoires et veiller à ce que les femmes, en particulier les défenseuses des droits humains et les militantes féministes, puissent exercer leurs droits en toute sécurité.

4️⃣ Exiger la justice et mettre fin à l’impunité des auteurs de violences
→ Toutes les formes de violences basées sur le genre, y compris les violences sexuelles en temps de guerre, doivent être systématiquement condamnées et poursuivies. 

5️⃣ Soutenir les mouvements féministes locaux et garantir leur participation active aux processus de paix
→ Les femmes et les organisations féministes locales jouent un rôle essentiel dans la résolution des conflits et la reconstruction des sociétés post-conflit.

Cette lettre souligne l’urgence de transformer les engagements internationaux en actions concrètes afin de bâtir des sociétés plus inclusives, égalitaires et pacifiques. AEDH reste mobilisé pour que ces recommandations se traduisent en mesures réelles et durables.

En 2024, le programme Lyon Ville Refuge (LVR) a continué à offrir un espace de protection, de répit et de renforcement aux défenseur·es des droits humains (DDH) en danger, en partenariat avec la Ville de Lyon. Voici les moments marquants de l’année :

Un engagement pour les droits environnementaux et des peuples autochtones : 

Nous avons accompagné une défenseuse des droits humains originaire de la République Démocratique du Congo (RDC), spécialisée dans la protection de l’environnement et des droits des peuples autochtones, notamment les communautés Pygmées. Pendant son séjour, elle a bénéficié d’un soutien holistique pour poursuivre son travail à distance, tout en participant à des rencontres stratégiques de plaidoyer et de réseautage à Paris et Genève. Ces échanges ont renforcé ses capacités d’action et ont permis de sensibiliser des institutions internationales à ses combats essentiels.

Une plateforme pour le plaidoyer international

En décembre 2024, un autre défenseur des droits humains, actif dans la lutte contre les violences basées sur le genre et engagé au sein d’une organisation de solidarité en République Démocratique du Congo (RDC), a participé à un événement de grande envergure au Parlement Européen à Bruxelles. Cet événement, organisé dans le cadre de la Journée Internationale des Droits Humains, a mis en lumière les défis auxquels font face les défenseur·es des droits humains dans des contextes de répression et d’instabilité. Son intervention a permis de sensibiliser un large public européen à l’importance de soutenir ces acteurs essentiels du changement.

Un espace pour l’art et la mémoire :

Pour clôturer sa résidence au sein du réseau ICORN en mai 2024, l’artiste engagée Laza a présenté une exposition intitulée « Atelier de rue » à la Maison de l’Écologie à Lyon. Cet événement a témoigné des luttes, des espoirs et de la résilience des défenseur·es des droits humains à travers une approche artistique unique.

Une histoire de résilience et de créativité :

Originaire du Yémen, Laza a partagé son voyage personnel à travers ses œuvres, mêlant son parcours d’exil à une expression artistique audacieuse. De ses activités de graffiti dans son pays natal aux croquis réalisés en Arabie Saoudite sous des restrictions sévères, jusqu’aux ateliers créatifs menés à Lyon, chaque étape de son parcours est une illustration poignante de la transformation et de la persévérance.

Un dialogue artistique captivant :

L’exposition comprenait dix tableaux, utilisant des matériaux variés tels que l’acrylique, les pigments et les aérosols. Ces œuvres ont exploré la vie urbaine et l’introspection, tout en fusionnant les influences de la rue et de l’atelier. À travers cette exposition, Laza a offert une perspective unique sur l’expérience de l’exil, la confrontation avec de nouvelles réalités et la manière dont l’art peut transcender les frontières.

CLOTURE D’UN PROJET EMBLEMATIQUE :

Le projet DEFI, lancé en 2014 et clôturé en juin 2024, a marqué un tournant pour Agir ensemble pour les droits humains. Ce programme de neuf ans, co-porté avec Initiative Développement (ID) lors de sa 3ème phase (2021-2024), visait à soutenir les initiatives d’organisations émergentes en Afrique centrale dans la promotion des droits humains, avec un focus particulier sur les droits des femmes et des minorités sexuelles et de genre.

ACTIVITES REALISEES : 
  • Huit projets terrains mise en œuvre au Cameroun, au Gabon, au Congo et en RDC ont permis d’encourager les initiatives locales, avec des impacts concrets comme :
    • La production et la diffusion d’un rapport de documentation sur les violences basées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre par Cœur Arc-en-Ciel au Congo.
    • L’accompagnement technique et financier de neuf groupements solidaires féminins en RDC, renforçant leur leadership communautaire.
  • Des activités de renforcement organisationnel et institutionnel pour les partenaires locaux, incluant l’élaboration de plans stratégiques et des formations adaptées.
  • La création et structuration d’un réseau régional, le réseau DEFI, afin de favoriser les synergies entre les organisations locales soutenues dans le cadre du projet via l’organisation de forums inter-associatif ou encore l’adoption d’une stratégie de plaidoyer commune.
UN TEMPS FORT EN 2024 : LA TOURNEE DE PLAIDOYER DU RESEAU DEFI :

Cette tournée européenne a réuni cinq défenseur·es des droits humains, qui ont présenté :

  • Un rapport de plaidoyer sur les difficultés d’accès aux financements pour les OSC de petite taille en Afrique centrale, auprès d’acteur·rices institutionnel·les à ParisLyon et Genève.
  • Leur engagement pour la protection des droits des femmes et des minorités sexuelles et de genre à travers des événements de sensibilisation et de plaidoy’art.

Cette tournée a mis en lumière l’importance de soutenir les OSC locales face aux défis majeurs auxquels elles sont confrontées, tout en favorisant une prise de conscience auprès des institutions internationales pour renforcer leur soutien.

Avec la clôture de DEFI, l’année 2024 marque la fin d’un projet phare pour AEDH. Ses acquis continueront d’inspirer nos futures initiatives, renforçant notre mission de soutenir les défenseur·es et les OSC en Afrique centrale.

Suspension de l’aide financière au Rwanda : Un appel urgent pour la paix et les droits humains

Le réseau Europe-Afrique centrale (EurAc), qui rassemble 32 organisations engagées pour la paix et les droits humains, a exprimé ses vives préoccupations face à l’annonce de l’Union européenne d’accorder une aide de 20 millions d’euros au Rwanda via la Facilité Européenne pour la Paix (FEP).

Associations lyonnaises : Alerte sur la baisse de l’aide publique au développement

Le projet de loi de finances 2025 prévoit une réduction drastique de 2 milliards d’euros de l’aide publique au développement (APD), soit un tiers du budget voté en 2023. Cette coupe remet en question les engagements de la France en matière de solidarité internationale.

Ensemble pour la paix : Maintenir le dialogue avec l’ELN en Colombie

Le 20 septembre 2024, les membres du collectif Ensemble pour la Paix ont exprimé leur rejet des récentes attaques de l’ELN, qui compromettent les négociations de paix en Colombie.

Notre position : Nous demandons instamment au gouvernement colombien et à l’ELN de reprendre les négociations, avec un focus sur des mesures humanitaires urgentes pour protéger les populations civiles.

Conférence : « Petites organisations, grands défis financiers » du 12 mars 2024 : 

Organisée dans le cadre du projet DEFI, cette conférence en ligne a réuni des expert·es et défenseur·se·s des droits humains d’Afrique centrale pour discuter des défis financiers des OSC de petite taille. Les participant·es ont pu découvrir le rapport de plaidoyer du réseau DEFI, mettant en lumière les obstacles au financement durable et des solutions adaptées pour renforcer la résilience des petites organisations.

Conférence : « Être défenseur·se des droits humains en Afrique centrale » du 10 avril    2024 : 

Cet événement a mis en avant les témoignages et expériences de défenseur·se·s des droits humains originaires du Cameroun, du Gabon, de la RDC et du Congo. Ils et elles ont partagé leurs luttes pour les droits des femmes et des minorités sexuelles et de genre, tout en sensibilisant les participant·es aux réalités de leur combat dans un contexte souvent hostile.

Projection-débat : « Le Compromis » du 28 mai 2024 :

Dans le cadre du Mois de l’Europe, cette projection a permis de découvrir le documentaire Le Compromis, qui explore les négociations autour de la directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises. La projection a été suivie d’un débat enrichissant avec des journalistes, des activistes, et des représentant·es d’entreprises, sur les enjeux de justice et de responsabilité des multinationales.

Festival des Solidarités : Table ronde « Comment encourager l’engagement citoyen pour défendre les droits des femmes et des populations autochtones ? » du 21 novembre 2024 :

Dans le cadre de la Quinzaine des Solidarités, Agir ensemble pour les droits humains et le Secours Populaire Français – Fédération du Rhône ont organisé une table ronde. Cet événement a réuni des défenseur·e·s des droits humains et des expert·e·s venant d’Afrique centrale et d’Amérique latine pour discuter des enjeux majeurs liés à la défense des droits des femmes et des populations autochtones.

Alors que nous clôturons cette rétrospective 2024, nous souhaitons exprimer toute notre gratitude envers vous : défenseur.se.s des droits humains, adhérent·e·s, donateur·rice·s, salarié·e·s, volontaires, stagiaires et partenaires. Votre engagement et votre confiance ont permis à Agir ensemble de continuer à agir avec force et conviction, dans des contextes souvent complexes et exigeants.

Grâce à votre soutien, nous avons pu protéger des défenseur·e·s des droits humains, promouvoir la justice sociale, et amplifier les voix de celles et ceux qui luttent chaque jour pour un monde plus juste et égalitaire. Chaque contribution, grande ou petite, a été une pierre essentielle à l’édifice de la solidarité et des droits humains universels.

Ensemble, poursuivons notre engagement en 2025 

Pour continuer à agir, nous avons besoin de vous. Les défis restent nombreux, mais chaque geste compte pour amplifier notre impact et soutenir nos actions sur le terrain.

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