RDC : QUAND L’ESPACE CIVIQUE S’EFFONDRE, QUI PROTEGE CELLES ET CEUX QUI DEFENDENT LES DROITS ?
À l’heure où la République démocratique du Congo (RDC) subit une nouvelle flambée de violences, la société civile est prise pour cible.
Journalistes, militant·es, défenseur·es des droits humains : être engagé·e aujourd’hui, c’est risquer l’exil, la détention, parfois la vie.
Depuis janvier, l’avancée du M23, soutenu par le Rwanda, a fait tomber Goma, Bukavu, et avec elles, les derniers remparts de l’espace civique à l’Est de la RDC.
➡️ Disparitions forcées, tortures, assassinats ciblés, censure des médias.
➡️ Une « chasse à l’homme » dénoncée par nos partenaires congolais.
Les femmes, en particulier, sont les premières victimes de ce chaos : dans les camps de déplacé·es, les cas de violences sexuelles ont été multipliés par cinq en quelques semaines.
🔗 Face à cette situation, le réseau Réseau Europe-Afrique centrale (EurAc), duquel est membre Agir ensemble pour les droits humains, interpelle l’L’Union Européenne (UE) et ses États membres.
Dans une lettre adressée aux institutions européennes, Réseau Europe-Afrique centrale (EurAc) appelle à :
➡️Renforcer la protection des défenseur·es des droits humains dans les territoires occupés par le M23.
➡️Soutenir la société civile congolaise, pilier de la paix et de la stabilité.
➡️Lutter contre l’impunité, notamment pour les violences sexuelles utilisées comme arme de guerre.
La protection de l’espace civique n’est pas une option. C’est un engagement politique, un impératif moral, un choix pour la paix.