Récemment le président colombien, Gustavo Petro, a annoncé que son gouvernement entamait des négociations de paix avec les bandes criminelles de Buenaventura (Valle del Cauca). Alias les « Shottas » et les « Espartanos », composés principalement de jeunes et de mineurs, font preuve de vouloir mettre fin à la #violence contre les habitant.e.s du district dans des conditions de réintégration à la vie civile et d’autres garanties politiques.
Depuis des décennies, ces deux bandes criminelles se disputent le contrôle dans plusieurs communes de Buenaventura, où 80% de sa population vit sous le seuil de pauvreté. Pour se financer, ces groupes pratiquent le micro trafic et le trafic de drogue à grande échelle, l’extorsion comme moyen de répression et de contrôle de la population locale, ainsi que l’enlèvement forcé de jeunes #femmes et d’enfants.