Un appel conjoint de la FIDH, AEDH, ACAT RDC, ASADHO, OMCT, Redress, TRIAL International, Women’s Initiatives for Gender Justice, et d’autres.
Ces dernières semaines, plusieurs prisons de l’est du pays ont été touchées par des évasions massives, dans un contexte de progression du groupe armé M23, aggravé par le retrait des forces de sécurité locales et internationales.
À Goma, au Nord-Kivu, des femmes ont subi de graves violences lors d’une mutinerie survenue pendant une évasion. Un incendie a ensuite ravagé la prison, causant la mort de nombreuses détenues.
Ces événements tragiques s’inscrivent dans une dynamique plus large de violences sexuelles, dans un climat d’impunité persistant.
Par ailleurs, des représailles ciblent aujourd’hui les personnes qui ont témoigné dans des procédures judiciaires, ainsi que les défenseur·es des droits humains qui les accompagnent. Certain·es ont été contraint·es à la fuite.
Alors qu’a lieu cette semaine l’adoption des recommandations du 4e cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) de la RDC, dans le cadre de la 58e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, nous appelons les autorités congolaises à :
➡️ Garantir la sécurité des femmes détenues,
➡️ Enquêter sur les évasions et les actes de violence,
➡️ Protéger les défenseur·es des droits humains sur l’ensemble du territoire.