Faire officialiser à l’ONU la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie

Alors que l’homosexualité et la transidentité sont encore considérées comme des crimes passibles de détention à perpétuité ou dans des cas extrêmes, mais trop répandus, de peine de mort, l’ONU se montre plus que timide en n’officialisant pas la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, célébrée chaque année le 17 mai.

En 2021, Agir ensemble et cinq organisations de la société civile camerounaise, congolaise, française et sénégalaise lançaient #FiertésSansFrontières campagne de sensibilisation et plaidoyer pour défendre et promouvoir les droits des minorités sexuelles et de genre au Cameroun, au Congo et au Sénégal.

Le constat était alors, et est toujours, sans appel : les personnes ayant une orientation sexuelle et/ou une identité de genre dite minoritaire subissent des violences multidimensionnelles, les LGBTQIA-phobie étant malheureusement répandues dans les mœurs sociales : violences physiques et verbales, violences psychologiques, violences domestiques, violences économiques et violations de leurs droits.

La diversité amoureuse, sexuelle et de genre fait partie intégrante de la diversité humaine. Nous demandons à l’ONU, en faisant du 17 mai la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, de reconnaître cette diversité.

Nous prions instamment l’Organisation des Nations Unies ainsi que les États membres :

  1. D’instaurer officiellement le 17 mai comme Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie en adoptant une résolution;
  2. D’inviter le Secrétaire général à agir immédiatement dans ce sens.
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