Le programme « Lyon – Ville Refuge des défenseur·es des droits humains » (Lyon – Ville Refuge) vise à protéger les défenseur·es des droits humains (DDH) en danger ou ayant besoin de s’éloigner temporairement de leur environnement pour se reposer. Ce programme, s’appuyant sur l’expertise d’Agir Ensemble pour les Droits Humains (AEDH) développée depuis 1999, permet la relocalisation temporaire des DDH à Lyon.
Abdelrahman « Moka » Tarek, un activiste égyptien engagé dans la défense des droits humains, a bénéficié du programme Lyon Ville Refuge. Après avoir subi de nombreuses années de persécution en Égypte en raison de son militantisme, Moka a trouvé refuge en France grâce à l’assistance du Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la situation des Défenseurs des Droits Humains, après avoir été arrêté au Liban.
Moka est reconnu pour son travail acharné en faveur des droits humains et de la démocratie en Égypte. Ses prises de position courageuses contre les violations des droits humains lui ont valu des années d’emprisonnement et de torture. Aujourd’hui, en France, il continue son combat en sensibilisant la communauté internationale à travers ses écrits et ses témoignages.
AEDH, à travers son Pôle Protection, joue un rôle crucial dans l’accompagnement des DDH comme Moka. Notre mission est de fournir un environnement sécurisé et des ressources pour permettre aux défenseur·es de poursuivre leur engagement. Le Pôle Protection assure un soutien complet allant de la relocalisation à l’intégration et au renforcement des capacités des DDH.
Les opinions et prises de position exprimées dans cet article sont exclusivement celles de Moka et ne reflètent pas les vues ou opinions d’AEDH. Notre objectif a été de l’accompagner dans le cadre du programme Lyon Ville Refuge et de lui offrir l’opportunité de partager son histoire. Les propos rapportés n’engagent en aucun cas notre organisation, mais nous avons choisi de les diffuser pour mettre en lumière le travail essentiel des défenseur·es des droits humains. Veuillez également noter que l’anglais n’est pas la langue maternelle de Moka, et cet article a été traduit de l’arabe à l’anglais.
Pour découvrir le parcours de Moka et son combat pour les droits humains, nous vous invitons à télécharger l’article complet en cliquant sur le bouton ci-dessous.