Agir ensemble et d’autres organisations internationales de la société civile réunies au sein de l’Espace de coopération pour la paix appellent urgemment l’État colombien à protéger la population prise au milieu des affrontements armés à Buenaventura.
La « Trêve de paix » conclue entre les gangs criminels de Buenaventura en octobre 2022, dans le cadre de la politique nationale de « Paix totale », a été perturbée par les affrontements armés et d’autres incidents d’ordre public qui ont eu lieu dans la ville. En outre, la présence ininterrompue d’acteurs armés illégaux dans la zone rurale génère des situations complexes qui mettent gravement en danger la vie des personnes.
Les communautés ont signalé des meurtres, des disparitions, des explosions et des affrontements armés qui restreignent leur mobilité et entraînent des confinements et des déplacements forcés. Beaucoup de ces événements n’ont pas été signalés en raison de l’atmosphère d’incertitude qui règne.
En tant qu’organisations internationales, nous soutenons la quête de paix et de défense des droits humains à Buenaventura.
Nous encourageons la communauté internationale présente en Colombie, le corps diplomatique, les Nations Unies et la Mission de la Mapp-OEA à demander au gouvernement national de donner une réponse pour surmonter la crise actuelle.
Nous exhortons l’État colombien, en tant que responsable constitutionnel de la protection de la vie et de la dignité de toutes les personnes, à exercer son rôle de garant des droits et à mettre en œuvre des mesures efficaces pour protéger les habitants de Buenaventura.