NOS ACTIONS

NOS MISSIONS

Dans un monde où un tiers de la population vit dans un pays non-démocratique, où il existe une tendance à l’inversion et au repli, il est prioritaire de s’investir dans les questions de gouvernance au sens large. En démocratie, les grandes valeurs sont la dignité de chaque personne humaine, les droits humains et le bien commun. Tou.te.s les citoyen.ne.s sont appelé.e.s à respecter les règles et à accepter les valeurs qui fondent les procédures démocratiques. Sans un consensus général autour de ces valeurs, la démocratie reste fragile et la stabilité politique précaire.

La démocratie s’appuie sur l’équilibre des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire au sein de l’État. Certaines pratiques fragilisent la démocratie. Tel est le cas de la corruption qui entrave la justice sociale, compromet le fonctionnement correct de l’État, crée la méfiance entre gouvernants et gouvernés et affaiblit les institutions. Dans de nombreux pays, la captation des richesses par une élite politique « prédatrice » constitue l’une des causes du maintien de régimes autoritaires ou de dictatures et l’apparition de conflits.

L’un des enjeux de la démocratie dans le monde est de contribuer à un renouveau citoyen au sens d’une citoyenneté active. Le désintérêt pour la chose publique qui se manifeste dans certains pays par l’abstention croissante aux élections laisse le champ libre aux pires avatars politiques. En complément ou en association avec d’autres acteurs de la société civile, les organisations de défense des droits de l’Homme (ODDH) essayent d’éveiller les consciences à travers des actions citoyennes, des démarches de plaidoyer et de sensibilisation. Partout dans le monde, les ODDH sont engagées dans ce combat pour plus de démocratie en prenant des risques importants. L’engagement de la société civile, notamment sous la forme de mouvements citoyens et plus particulièrement des mouvements de jeunes à l’organisation horizontale et aux actions non-violentes, est à promouvoir comme une continuité de l’effervescence démocratique des trois dernières décennies.

Au cours des dernières années, même si l’environnement des acteur.trice.s de la société civile a progressé (accès au numérique et à l’éducation ou encore l’émergence de nouveaux droits), nous constatons beaucoup d’atteintes à la possibilité de s’organiser et de militer (surveillance des militants, menaces sur la possibilité même de se constituer en association, conditions d’activités qui contraignent démesurément l’action et accès aux financements obstrués). Ainsi, les défenseur.se.s des droits humains, de l’environnement et des libertés démocratiques sont globalement de plus en plus menacé.e.s.

Il.elle.s sont confronté.e.s à de nombreux risques en raison de leurs engagements : menaces, intimidations, dénigrement, harcèlement judiciaire, arrestations abusives, violences physiques et psychologiques, tortures, détentions arbitraires et assassinats… L’espace civique et démocratique se rétrécit et l’accès aux droits fondamentaux n’est plus garanti notamment aux personnes les plus démunies

Dans beaucoup de pays du monde, les femmes les plus vulnérables continuent de subir des discriminations physiques, sociales et économiques liées à leur genre et/ou à leur statut social. La grande majorité de ces femmes ne connaissent pas leurs droits et ne savent pas comment les faire valoir. 

Néanmoins, de nombreuses associations féminines locales et plus largement les organisations de la société civile ont un rôle primordial de défense des droits des femmes. Elles constituent des espaces démocratiques de revendication des droits fondamentaux et une opportunité pour développer le leadership des acteurs de terrain. Plus largement, elles remettent en cause les visions traditionnelles du genre, encourageant ainsi la prise de décision des femmes. Ces associations sont mobilisées auprès des femmes les plus vulnérables qu’elles accompagnent et assistent sur le plan juridique et/ou social. Elles sensibilisent des acteurs de la société civile afin de déconstruire les stéréotypes liés au genre.

Dans toutes les régions du monde des minorités ethniques et sexuelles subissent violences et discriminations en raison de leur ethnie, orientation sexuelle ou de leur identité de genre.

Dans un principe d’équité et de respect de la diversité, la participation pleine et entière des minorités ethniques et sexuelles à la prise de décisions qui concernent directement ou indirectement leur mode de vie, leur intégrité culturelle ou tout autre aspect de leur vie, est à défendre et à promouvoir.

La mise en place de solides mécanismes de suivi et le renforcement du système de responsabilisation à tous les niveaux sont indispensables à la mise en œuvre des cadres juridiques, politiques et opérationnels nécessaires à l’exercice des droits des minorités ainsi qu’à la protection et l’amélioration de leurs conditions de vie.

Agir pour soutenir

Nous mettons en place des partenariats avec des associations locales en apportant une aide financière et technique à leurs projets. Nous soutenons l’essor des partenaires et leur leadership en renforçant leurs capacités.

Agir pour protéger

Nous avons créé, en 1999, le premier Fonds d’urgence français (et l’un des premiers dans le monde) dédié à la protection des défenseur.e.s des droits humains en danger.

Agir pour dénoncer

Nous développons les mises en réseaux et les actions de plaidoyer en lien étroit avec les partenaires. Nous appartenons à plusieurs réseaux de défense des droits humains et nous nous associons à des initiatives de mobilisation inter-associatives.

NOTRE SOUTIEN AUX ORGANISATIONS

Nos partenaires s’engagent dans des domaines qui touchent aux droits humains les plus fondamentaux. Ils se mobilisent notamment contre les atteintes les plus graves aux personnes, pour défendre les droits des femmes, des minorités ethnique, de la communauté LGBTQI+ et des détenu.e.s. 

Notre organisation accorde la priorité aux associations fiables, compétentes dans leur domaine et de taille modeste ou émergentes qui ont difficilement accès aux financements internationaux. Nous attribuons chaque année des subventions de faible montant à des partenaires actifs dans 12 pays d’Afrique centrale et en Colombie. A ce jour, nous avons soutenu plus de 400 associations locales de défense des droits humains.

Nous établissons avec nos partenaires des liens forts et durables, respectueux de leurs modes d’action sur le terrain à travers la coordination et la mise en oeuvre de projets pluriannuels dont les objectifs portent sur la défense des droits de population vulnérables, l’accès à la justice et la lutte contre l’impunité. 

MOBILISATION ET PLAIDOYER

Agir en réseau

Membre de plusieurs réseaux nationaux ou internationaux d’ONG, nous nous impliquons dans des campagnes d’opinion et des actions de sensibilisation portant sur la défense des droits fondamentaux.

Interpeller les autorités

Nous interpellons régulièrement par le biais d’appels urgents des gouvernements, des représentations diplomatiques et des institutions internationales sur le cas de personnes victimes de graves atteintes à leurs droits et libertés. Nous alertons les autorités, dénonçons les faits, réclamons protection et justice pour les victimes.

Agir au sein des institutions internationales

Nous nous efforçons de faire entendre la voix des associations de terrain au sein des institutions internationales de protection des droits de l’Homme. Notre organisation dispose depuis 1993 du statut d’observateur à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et depuis 1998 du statut consultatif auprès des Nations Unies.

NOS DERNIÈRES ACTIONS

Réaction mondiale à la demande de reprise des exécutions en RDC

télécharger le communiqué Agir ensemble pour les droits humains se joint au mouvement abolitionniste international, et réagit vivement au communiqué du Conseil supérieur de la défense de la République démocratique du Congo (RDC) demandant la levée du moratoire sur les exécutions des condamné.e.s à mort en vigueur depuis 2003. Les

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[COMMUNIQUÉ] Déclaration du réseau EurAc pour des élections transparentes, crédibles et apaisées en RDC

Le réseau Europe-Afrique centrale (EurAc), qui regroupe 33 organisations non-gouvernementales travaillant avec la société civile dans la région des Grands Lacs, publie une déclaration à l’approche des élections du 20 décembre en RDC. Dans le contexte des élections imminentes en RDC et des derniers développements concernant le déroulement du processus

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